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Alors que le modèle du tourisme de masse est remis en question, une alternative émerge : le slow tourisme. Derrière cet anglicisme se cache une multitude de tendances qui se rejoignent sur un point : lors des vacances, prendre son temps pour son bien et celui de l’environnement.
Le slow tourisme consiste à voyager de façon temporisée en privilégiant notamment des destinations proches et des moyens de transports moins polluants. On peut également parler de "tourisme durable" respectueux de l’environnement mais aussi des traditions locales.
Il s’agit de prendre le temps de découvrir une destination, d’en apprécier les détails avec au moins deux objectifs sous-jacents : ne plus subir des vacances dans le stress des transports, ou trouver une alternative au tourisme "industriel" souvent générateur d’externalité négatives, notamment de pollution.
Plus de la moitié des Français préfèrent désormais voyager hors des sentiers battus. Le mode de vie ralenti (slow) est privilégié dans trois domaines : les relations avec les proches, le tourisme et les loisirs.
La tendance de fond d’un retour aux sources et de moments de qualité est donc bien là sous plusieurs dimensions :
- Théâtres antiques -
écotourisme
Le tourisme à vélo devient par exemple un fleuron du tourisme vert au rythme apaisé. Les pistes cyclables sont aujourd'hui une typologie de vacances tranquilles, économiques et écologiques, confirmation d'une recherche d’un meilleur équilibre de vie, même pendant le temps des vacances. Le tourisme fluvial en plein développement trouve aussi une résonance.
Il est intéressant de s’imprégner de la charte "Cittaslow" ("pour la ville lente", réservée aux villes de moins de 50.000 habitants) :
C'est un peu le concept de tourisme à impact positif de la ville de Paris. La question écologique et le respect des habitants est une occasion unique pour les destinations de se réinventer.
Pratiquer le Slow Tourisme n’est pas seulement un choix, c’est également une conviction pour la plupart des personnes qui l’expérimentent.